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Rover, l'homme qui brille de mille nuances...

Chers lecteurs et lectrices rêveurs et rêveuses,

 

Ce soir je vais vous parler d'un Artiste que j'ai découvert il y a un an et dont j'aurais du vous parler depuis bien longtemps, en la personne du chanteur Rover. Mais par où commencer?... Il y a tant de choses à dire... Si vous ne le connaissez pas encore, alors je vous conseille de continuer à lire cet article. Ne pas le faire serait prendre le risque de passer à côté d'un immense talent et de vous priver d'un certain bonheur.

 

Je l'ai découvert une nuit d'insomnie, dans le magazine Alcaline, diffusé sur France 2. Je n'étais alors pas devant mon petit écran, qui me servait cette nuit-là de bruit de fond pendant que je m'affairais dans une autre pièce de mon cocon. Quand soudain, une voix me poussa, sans que je puisse opposer une quelconque résistance, à me précipiter vers cette lucarne. Une voix à la fois douce mais profonde, apaisante mais puissante. En l'espace de quelques secondes j'ai basculé dans une autre dimension sur une seule chanson, Call my name. Dès le lendemain, sans même avoir cherché à écouter autre chose pour confirmer ce coup de foudre, j'ai foncé acheter ce CD.

 

Mais je découvre que ce beau jeune homme avait un joli, très joli précédent! Inutile de vous dire que je l'ai embarqué aussi, et celui-là sans en connaitre le moindre titre.

 

Ce premier CD, sorti en 2012, est intitulé sobrement Rover.

 

 

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D'emblée, je suis séduite par la pochette, sur laquelle il arbore une posture fière et mystérieuse, paraissant tout aussi craintif que prétentieux, qui n'est pas sans me rappeler Beethoven. Cet album, je l'ai écouté de bout en bout et je dois dire qu'il m'a coupé le souffle. J'y ai retrouvé tout ce que j'aime: des références au lyrisme de la musique classique, un univers romantique, empli d'un spleen très baudelairien, sans pour autant verser dans le dépressif, bien au contraire. Mais j'y ai aussi et surtout trouvé des références rock 60-70 qui m'ont parlées, qui m'ont emmenées en voyage (terme pas vraiment du au hasard!), entre Lou Reed, Bowie, The Beatles et tant d'autres encore sur lesquelles je vous laisse vous faire votre propre idée. Ces mêmes références dont je perçois parfois les accents dans sa voix, tant il semble en être habité. Il y a cette sensation de légèreté, de douce brise constante qui ne me quitte pas, et qui donne à l'auditrice que je suis l'impression de voler sans effort. Et cette voix, bon sang... Rover passe avec une facilité déconcertante d'aigus cristallins à en tutoyer les cieux, à des graves magnifiquement abyssaux. Le genre de truc qui vous en décollerait la peau.

 

Sur cet album, il y a bien sûr, dès la première écoute, des coups de cœur qui se sont clairement imposés. Outre le superbe Aqualast, qui ouvre l'album et dont le gimmick à la guitare vous fera fondre, il m'a plu de me laisser emporter par Lonely Man ou encore Silence To Navigate. Mais il y a aussi mon coup de cœur absolu, le titre qui m'a fait verser des larmes dès les premières secondes: Late Night Love. Ce titre m'a littéralement arraché les tripes, tant j'ai ressenti dans cette voix une certaine souffrance, une douleur.

 

Je ressors de ce CD charmée, enchantée. Je n'arrive à me poser qu'une seule question: comment, à l'époque de sa sortie, ai-je fait pour avoir raté cet album, moi qui suis toujours à l'affût de belles nouveautés?! Je n'ai pourtant pas vécu sur Mars!

 

J'enchaîne sur le dernier-né, intitulé Let It Glow, paru donc à l'époque de ma découverte, en Novembre 2015.

 

 

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Album qui porte merveilleusement son nom puisque, à l'image du premier, il est... brillant! Plus lumineux, décomplexé quelque part, épuré, j'apprécie toujours autant son univers, auquel il ose cette fois intégrer des touches électro qui se mêlent parfaitement à l'ambiance générale. Comble du bonheur, Rover laisse maintenant chanter sa "vraie voix" sans y laisser entrer ses idoles qu'il n'a toutefois pas cherché à singer sur le précédent. De vrais coups de cœur se dessinent à nouveau, à l'image de titres comme Some Needs (je me rends compte du même coup que décidément, je suis abonnée aux titres coups de cœur qui ouvrent les albums!), ou encore Innerhum ou Call My Name.

 

Ce que j'aime avec Rover, c'est bien le fait qu'il soit inclassable, singulier et surtout inimitable. Grâce à sa musique, il porte la marque des plus grands. Rock? Pop? Je ne saurais dire. Et vous savez quoi?! Je m'en fiche bien! Les étiquettes ne sont tellement rien face au bonheur qu'une musique peut renvoyer!

 

Finalement, sa musique est à son image: mystérieuse et envoûtante. Cette musique qui fait partie de celles qu'on passe et repasse sans jamais se lasser et même mieux, en y découvrant chaque fois quelque chose de nouveau qui nous avait échappé. Elle est aussi sûrement d'une certaine façon une "Madeleine de Proust" pour les nostalgiques d'une certaine époque. D'un certain son aussi, puisqu'il faut rappeler qu'il enregistre tous ses albums en analogique.

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur Rover, rendez-vous sur sa page Facebook, son site officiel ou encore son compte Twitter.

 

Avant de vous laisser, il me reste à vous souhaiter le bonheur intense de le voir un jour sur scène. Ce même bonheur qui m'est arrivé le 11 Mai 2016 et dont vous pouvez désormais lire le récit ici!



20/11/2016
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