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19 Février 2013: Allons faire un tour dans la « Black City Parade »...

 

 

C’est avec émotion et excitation que j’ai glissé le nouvel opus de ce grand groupe dans mon autoradio, la semaine dernière. Il faut dire qu’il s’est fait attendre, ce 12ème album! 4 ans après le succès de leur « République des Météors » , les boys nous reviennent avec un disque percutant, à mi-chemin entre rock et électro.

 

Indochine, c’est 30 ans de carrière et de succès, malgré des critiques parfois acerbes. Mais qu’importe, puisqu’une fois encore cet album est un carton dans les bacs. Salué tant par la critique que par les fans, il s’est hissé parmi les meilleures ventes dès sa sortie, le 11 Février dernier.

 

Au travers de cet album, c’est un véritable voyage by night, dans des villes réelles ou imaginées, que nous invitent à faire Nicola et sa bande. En effet, enregistré entre Paris, Berlin, Tokyo, New York et Bruxelles, on y découvre des ambiances tantôt teintées de la noirceur de la nuit, tantôt lumineuses tel un jour qui se lève, avec de subtils rappels musicaux des villes traversées.

 

La voix elle, est toujours aussi envoûtante, profonde et gutturale. Familière et rassurante pour nous, même. Si l’on ajoute en plus les relances vocales que Nicola Sirkis a l’habitude d’utiliser pour chauffer son public, et qui sont ici intégrées aux morceaux, alors c’est encore mieux! ça donne un petit avant-goût bien plaisant des concerts!

 

Comme à l’habitude, les textes sont ciselés, poétiques, emprunts de leurs thèmes de prédilection, différences entre générations en tête, mais également des thèmes liés à l’actualité récente comme les émeutes de Montréal ou l’homophobie.  « Black City Parade », c’est aussi un savant mélange entre modernité des guitares et ancien des intros parlées des morceaux, à l’image des quelques phrases d’un poème de Mireille Havet, que j’ai découvert ici.

 

Parce que quoi qu’en disent leurs détracteurs, c’est aussi ça Indochine: un inépuisable puit de culture, fait de connaissances en musique, peinture, lecture, etc, et porté par le leader Nicola. Taxé parfois de faire des textes incompréhensibles, voici ce que je réponds ici: ces textes imagées, mystérieux, c’est bien ça qui fait la beauté et la force du groupe. Chacun d’eux laisse alors la possibilité aux auditeurs de pouvoir interpréter les chansons comme ils veulent, et bien souvent de se les approprier. Pour ma part, c’est grâce à Indochine que j’ai pu découvrir l’univers de Salinger, Duras, Bausch et bien d’autres encore. C’est en s’intéressant à cet univers qu’on comprend le sens des textes d’ailleurs. On ne peut donc pas nier la pertinence culturelle et l’apport artistique du groupe dans le paysage culturel et musical français depuis près de 30 ans.

 

Reste maintenant pour moi et les autres fans à retrouver les boys sur scène, la tournée démarrant ce 23 Février à Nancy (Acte I du Black City Tour, complet depuis bien longtemps!). Elle passera par le Galaxie d’Amnéville le 11 Octobre 2013 (Acte II du Black City Tour), date dont je serai naturellement, pour la 3ème fois. Ce sera sans nul doute encore une fois grandiose. Le groupe s’engage ici dans une tournée mondiale qui durera près de 2 ans, et qui sera probablement « la dernière grosse tournée du groupe », selon Nicola Sirkis. Avec au bout, peut-être un stade. Croisons-les doigts!

 

En attendant, je ne peux que vous conseiller de sauter sur le dernier-né, et peut-être même de réécouter les aînés! Des ponts vont se créer, vous verrez! Et peut-être que, comme moi, vous réussirez à faire augmenter les battements de votre coeur, à vous mettre dans un état entre transe et hypnose, sourire aux lèvres…



27/03/2013
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