jolismots-et-doucesnotes

Mes chers lecteurs rêveurs, laissez-moi vous présenter un Artiste lorrain talentueux.

Voilà déjà 7 ans que je suis son parcours avec un bonheur toujours intact. A l 'époque je l'avais découvert avec son bel album "Les gens", à la faveur d'un heureux hasard qui m'avait amené, sur MySpace, à atterrir sur sa page.

Depuis, Kel a sorti en Juin 2015 un nouvel album intitulé "Un endroit à Anvers". Celui-ci est en écoute sur Spotify ou encore sur Deezer. Vous pouvez également suivre toute son actu et avoir toutes les infos que vous souhaitez en vous rendant sur sa page Facebook.

Le moins qu'on puisse en dire, c'est que c'est un album exigeant. Je connaissais déjà certains titres, pour les avoir entendu lors de concerts qu'il avait donnés il y a plusieurs mois de cela. Et puis j'en ai découvert d'autres à l'écoute du CD, toujours avec joie et émotion. Parce que la musique de Kel, ce n'est que ça: bonheur et émotions diverses. Ce nouvel album, c'est un peu comme des bulles de rosée matinale qui se déposent délicatement sur l'herbe verte et tendre d'un joli jardin à l'aube... C'est à la fois lumineux et sombre, entre espoir et désespoir, amour et désamour, pluie et soleil, sourires et larmes. Ce sont des chansons que l'on peut aussi bien écouter tranquillement en solitaire que lové dans les bras de sa moitié. On peut l'écouter sans un mouvement ou en chaloupant doucement.

Je parlais d'un album exigeant et pour cause: Kel n'a pas lésiné sur les talents pour l'accompagner. En effet, il s'est offert cinq pointures reconnues dans leur pratique instrumentale respective, qu'il faut absolument citer ici: que serait une aventure musicale sans Jean-Pascal Boffo, ici aux guitares, au mastering, au mixage et à l'enregistrement, le tout dans le non moins connu Studio Amper?! Il y a aussi Laurent Payfert, contrebassiste de talent, bien connu des amateurs de jazz. Puis Fred Villard aux percussions, Séraphin Palmeri aux claviers. Enfin, Pierre Cocq-Amann s'est quant à lui occupé d'instruments se situant entre clarinettes et saxophones.

Comment alors, avec cet accompagnement de haute volée, ne pas produire un bijou? C'était impossible! D'un bout à l'autre, cet album plein de poésie emmène l'auditeur au cœur des sentiments humains, explorés avec finesse, justesse, sensibilité mais aussi avec une certaine lucidité. Finalement, c'est un album où chacun pourra se reconnaitre et y puiser quelque chose de personnel. Et s'il nous emmenait tout simplement en nous?... Je le crois fortement. Il me semble être en plus dans la continuité de son précédent album "Les gens", dans lequel il dépeignait des portraits de personnages tous différents les uns des autres. Ici, il explore l'âme de personnages qu'il ne nomme pas cette fois. Mais pour qui connait son précédent album, alors ce pourrait tout à fait être ces "gens".

Côté graphisme, la beauté et le talent ne sont pas en reste, puisque la pochette ainsi que les photos à l'intérieur, signées Eva Joncquel, jeune photographe au talent prometteur, possèdent charme et mystère, inspirant un sentiment de liberté et de grand air. Même les flous sont à leur place et ont un sens bien défini.

Lorsque vous écouterez ces 10 titres, vous aurez certainement vos préférences. Je me permets de vous livrer les miennes. Elles se sont formées bien avant que l'album n'arrive, lorsque je suis allée écouter Kel en concert. Si vous êtes aussi sensibles que moi, alors vous succomberez à "L'amour me hait" ou à "Lorraine". Et c'est "Les miroirs dans la boue" qui vous achèvera. Kel réalise là une reprise épurée de la célèbre chanson de William Sheller. Il réussit à se l'approprier totalement, sans singer l'interprète original.

En résumé, c'est une belle réussite et je vous incite à découvrir et faire découvrir Kel autour de vous!