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Detroit: retour de Bertrand Cantat vers de nouveaux "horizons"

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Detroit - Droit dans le soleil

 

C'est en cette période de fêtes de fin d'année que, comme je vous l'ai promis, je reviens vous donner avec beaucoup de plaisir quelques lignes de lecture. Et je reviens avec de la musique, sujet qui m'anime, vous le savez.

 

Et quelle musique! Le grand Cantat est enfin de retour!

 

C'est le 18 Novembre qu'est sorti "Horizons", le nouvel album de Bertrand Cantat, accompagné par Pascal Humbert. A cette occasion, c'est sous le nom de Detroit que s'est fait ce retour, alors que Cantat avait déjà sorti quelques titres somptueux avec Shaka Ponk ou encore Amadou et Mariam.

 

Mais c'est lors de la découverte du premier extrait de ce nouvel album, "Droit dans le soleil", qu'une sorte de bombe sonore avait bel et bien été lancée.

 

Lorsque j'ai glissé le CD dans ma chaîne, je m'attendais à un bijou et je n'ai pas été déçue, alors que la scène rock, à de rares exceptions, est en panne de talents et d'oeuvres vraiment marquantes.

 

J'ai retrouvé avec plaisir la flamboyance de la voix et des paroles de cet artiste exceptionnel.

 

Côté musique, si vous cherchez une ambiance façon "Noir Désir II", vous vous trompez. Pourtant on retrouve des mélodies électriques certes, mais moins rock, pour laisser place à quelque chose de plus planant, mystérieux. L'orchestration qui l'accompagne ajoute cette lourdeur pleine d'émotions qui finit de séduire l'auditeur passionné.

 

Pour ce qui est des paroles, on ne peut que constater que ce parolier de génie n'a rien perdu de sa superbe plume. Des paroles fortes, percutantes et mystérieuses elles aussi. Que racontent-t-elles? On peut y percevoir sans peine de l'introspection, où Bertrand Cantat raconte avec force figures de styles et métaphores son enfer, traversant des univers différents, des "horizons" oscillants entre espoir et désespoir, entre lumières et ténèbres. L'utilisation de la langue anglaise se rappelant tout de même comme un trait d'union avec son passé au sein de Noir Désir.

 

Et que dire de cette voix?... Ce n'est pas une voix. Par moment c'est un cri. Profond et déchirant.

 

Au final, la magie opère toujours et promet de ne pas dépayser ceux qui, comme moi, admiraient Noir Désir. On est là en présence d'un album aux couleurs très personnelles, presque animales. "Dérangeant" diront certains. "Qui colle la chair de poule" diront d'autres.

 

A signaler, sa reprise magistrale de "Avec le temps" de Léo Ferré.

 

J'ai maintenant hâte de retrouver cette magie en allant le voir sur scène. Detroit entamera une tournée qui passera notamment le 6 Mai 2014 par la Rockhal au Luxembourg.

 

Chacun sera juge, mais je vous livre ici mon ressenti sur un artiste que j'admire pour son travail, qui mérite d'être entendu et critiqué ou adoré pour ce qu'il est, et non pas pour l'homme, dont il n'y a absolument pas lieu de parler ici...



04/01/2014
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